L'étude révèle que les Français sont loin d'être pleinement satisfaits de l'état des routes. Moins d'un sur deux considère « la qualité et l'entretien des routes nationales et départementales » comme satisfaisants. En comparaison, les grandes autoroutes (souvent concédées et bien entretenues) obtiennent les meilleurs scores de satisfaction avec 68 % d'opinions positives. L'écart est significatif et souligne l'exigence accrue du public pour une meilleure maintenance des voies du quotidien. En d'autres termes, l'usager moyen porte un regard critique sur l'état de la voirie ordinaire et attend des améliorations tangibles.
Les Français ne se contentent pas de constater les lacunes d'entretien : ils réclament des actions. Interrogés sur les domaines d'investissement prioritaires en matière de transport, ils placent en tête les routes. Ainsi, 94 % des personnes interrogées jugent « prioritaire ou important » d'investir dans les routes nationales et départementales, soit le plus haut consensus parmi les modes de transport étudiés. À titre de comparaison, l'entretien des trottoirs et voies piétonnes atteint 92 %, et les réseaux ferrés 89 %. Même en bas de classement, les autoroutes à péage obtiennent encore 70 % d'avis favorables à l'investissement. Cette adhésion massive montre que l'entretien de la voirie est perçu comme un investissement public prioritaire, et non comme une dépense secondaire. Les citoyens attendent des pouvoirs publics qu'ils allouent les budgets nécessaires pour améliorer durablement l'état des infrastructures routières.
Derrière l'exigence de routes mieux entretenues, il y a aussi une question de sécurité routière. Des chaussées dégradées ou mal aménagées peuvent accroître les risques d'accident, un lien que les citoyens perçoivent intuitivement. L'étude Toluna Harris illustre cet aspect : les Français soutiennent massivement les mesures visant à améliorer la sécurité des infrastructures. Par exemple, ils sont 87 % à se déclarer favorables à l'utilisation des revenus des péages autoroutiers pour financer des améliorations de la sécurité sur les autoroutes (élargissement des voies, dispositifs de sécurité, meilleure signalisation, etc.). La priorité accordée à la sécurisation des grands axes laisse ainsi penser que les usagers sont tout aussi soucieux de la sécurité sur les routes locales. Pour les usagers, une route bien entretenue rime avec un trajet plus sûr.
Les enseignements de cette étude sont sans équivoque : la gestion proactive de la voirie correspond à une attente forte des citoyens et à un impératif pour les décideurs locaux. Améliorer l'entretien des routes et des rues n'est pas seulement une question technique, c'est un moyen direct de renforcer la satisfaction et la sécurité des usagers au quotidien. À l'approche d'échéances électorales, c'est un levier stratégique pour gagner la confiance des administrés. Pour relever ce défi, les collectivités peuvent s'appuyer sur des outils innovants comme vialytics, qui permettent un suivi intelligent de l’état du réseau routier. En détectant précocement les dégradations et en priorisant les interventions, ce type de solution aide à optimiser l'entretien de la voirie. Il en résulte des routes plus sûres, des citoyens satisfaits et une gestion publique plus efficace et proactive.
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Experts, collectivités et partenaires partageront leurs retours d’expérience sur l’entretien routier en période pré-électorale, les attentes des citoyens, et les solutions concrètes pour agir rapidement.